Frederick William Hurst: la visite de ses frères décédés

 

Frederick William Hurst a reçu la visite de ses deux frères décédés pour qu'ils puissent recevoir leurs ordonnances. Voici un extrait de son journal

« Durant l’automne et l’hiver 1892-1893, j’ai travaillé aux tâches de peinture dans le temple de Salt Lake City. Bien que malade, je me suis fortement senti inspiré d’y aller malgré tout et de faire de mon mieux. Vers le 1er mars 1893, je me suis retrouvé seul dans la salle à manger alors que tous les autres étaient déjà couchés. J’étais assis à la table quand, à ma grande surprise, mon frère aîné Alfred est entré, s’est assis à la table en face de moi et m'a souri. Je lui ai dit (il avait l’air si naturel): « Quand es-tu arrivé en Utah? » 

Il me répondit:  « Je viens du monde des esprits, ce n’est pas mon corps que tu vois, il est couché dans ma tombe. Je veux que tu saches que lorsque tu étais en mission, tu m’as dit beaucoup de choses sur l’Évangile et l’au-delà et sur le fait que le monde des esprits est aussi réel et tangible que la terre. Je ne t’ai pas cru, mais lorsque je suis décédé, que je suis allé là-bas et que j’ai vu par moi-même, j’ai réalisé que tu m’avais dit la vérité. J’ai assisté aux réunions mormones. » Il leva la main et dit avec beaucoup de chaleur : « Je crois de tout mon cœur au Seigneur Jésus-Christ. Je crois en la foi, en la repentance et au baptême pour la rémission des péchés, mais je ne peux aller plus loin. J’ai besoin de toi pour faire le travail pour moi dans le temple.» Il a poursuivi : « Il est possible d’assister à n’importe quel type de réunion sectaire dans le Monde des Esprits. Tous nos proches là-bas ont su quand tu étais entrain de te décider à venir travailler dans le temple ou pas. Tu es observé de près, chaque mouvement que tu fais est connu là-bas, et nous sommes heureux que tu sois venu. Nous nous tournons tous vers toi pour être à notre tête dans cette grande œuvre. Il y a beaucoup d’esprits qui pleurent et pleurent parce que bien qu'ayant des parents dans l’Église ici ils sont négligents et ne font rien pour eux."

Trois fois au cours de notre conversation, je me suis penché sur la table et j’ai dit: « Alfred, tu a l'air normal et tu parles et agis parfaitement naturellement, ce n’est pas possible que tu sois mort », et à chaque fois il répondait: « C’est juste mon ESPRIT que tu vois, mon corps est dans la tombe. » Il m’a dit beaucoup de choses, mais ce sont les choses les plus importantes telles que je m’en souviens. Puis il s’est levé et est sorti par la porte par laquelle il était entré.

Alors que j’étais assis à méditer sur ce que j’avais vu et entendu, le cœur rempli de remerciements et de gratitude envers Dieu, la porte s’ouvrit à nouveau et mon frère Alexandre entra et s’assit sur la chaise qu’Alfred avait occupée. Il était mort en 1852 en Nouvelle-Angleterre. J’avais fait le travail pour lui et notre père en avril 1885. Il venait d’une sphère différente, il ressemblait plus à un ange car son visage était splendide à regarder. Avec un sourire chaleureux, il m’a dit: « Fred, je suis venu te remercier d’avoir fait le travail pour moi, mais tu n’es pas allé assez loin », et il a fait une pause. Puis soudain, il m’a été montré en grands caractères : « L’HOMME N'EST PAS SANS LA FEMME, NI LA FEMME SANS L’HOMME. » 

Je l’ai regardé et j’ai dit: « Je pense que je comprends, tu veux qu’une personne te soit scellée. »

Il me répondit :  « Tu as raison, je n’ai pas besoin de t’interpréter les écritures, mais tant que ce travail n’est pas fait, je ne peux pas avancer d’un pas de plus. »

J’ai répondu que le Temple serait achevé et consacré dans environ quatre semaines, et qu’ensuite je m’en occuperais le plus rapidement possible.

« Je sais que tu le feras », dit-il, puis il se leva et quitta la pièce, me laissant rempli de joie, de paix et de bonheur au-delà de toute description.

Journal de Frederick William Hurst et . (Manifestations du monde des esprits par Joseph Heinerman p. 127-129 ) 

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